L’Aïkido à Monts

Le club

C’est en mai 1978, alors qu’il emménage à Monts, que Didier CAGNET prend les premiers contacts en vue d’ouvrir un cours d’Aïkido. Il est alors 1^er Kyu. En juin 1979 il obtient son grade de Ceinture Noire 1er Dan lors d’un examen national à Nantes, puis, dans la foulée, le diplôme de moniteur d’Aïkido délivré par l’UNA (Union Nationale d’Aïkido). L’aventure peut commencer et des cours sont dispensés dans le Dojo que nous occupons aujourd’hui, en utilisant des créneaux horaires concédés par la section Judo de l’AS Monts, dès la rentrée 1979.

A cette époque il n’y avait pas, en France, de fédération d’Aïkido. Nous étions regroupés au sein de l’UNA, entité gérée par la FFJDA (Fédération Française de Judo et Disciplines Associées).

Afin de participer à l’édification d’une fédération nationale d’Aïkido, et par fidélité à l’enseignement de TAMURA Sensei, délégué de l’Aïkikaï de Tokyo pour l’Europe, nous avons adhéré à la FFAB (Fédération Française d’Aïkido et de Budo) dès sa création en 1982. Au niveau local cela s’est traduit par la reconnaissance à part entière d’une section Aïkido au sein de l’AS Monts omnisports.

C’est également en 1982 que nous avons dû trouver d’autres locaux pour assurer les cours de l’AS Monts section Aïkido, le planning d’occupation du Dojo de Bois-Foucher étant saturé.

 Puis, en 1990, nous avons créé l’actuelle association Aïki-Dojo de Monts, émanation naturelle de l’AS Monts Aïkido.

Suite à la construction du complexe sportif des Hautes-Varennes au début des années 2000, et au déménagement du club de Judo, nous avons pu revenir au Dojo du gymnase de Bois-Foucher en 2008. Soit 30 ans après le premier cours dans ce Dojo.

Mais que de chemin parcouru …

 Les pratiquants

Durant toutes ces années nous avons pu suivre de manière soutenue un enseignement profond, authentique, de la part de TAMURA Sensei, dans le cadre d’une fédération officielle, la FFAB. C’est ainsi que les titres et grades sont reconnus par l’Etat Français, tout en maintenant la filiation avec le Hombu Dojo, l’Aïkikaï de Tokyo (Fondation d’utilité publique reconnue par le gouvernement du Japon pour diffuser l’Aïkido dans le monde).

Aujourd’hui plus d’une centaine de Ceintures Noires ont été formées à Monts. Parmi les pratiquants actuels beaucoup sont là depuis plus de 10 ans, d’autres 20 ans et même un depuis  1979 !

L’Aïki-Dojo de Monts est présent au plus haut niveau, national bien sûr et aussi international. Quelques membres vont pratiquer au Japon à l’occasion du congrès mondial de l’Aïkido qui se tient tous les quatre ans, ou entre temps à l’Aïkikaï de Tokyo.

 Les valeurs

Ce haut niveau global du club est le fruit d’un travail exigeant, mais néanmoins chaleureux et convivial, dans un partage de valeurs, de valeurs vraies. Ce sont celles du guerrier traditionnel, à l'esprit droit, alliant sincérité, rigueur et loyauté, mais aussi bienveillance, et attention aux autres. Dans notre monde où la violence et le repli sur soi sont si présents, elles sont plus que jamais des repères nécessaires. C'est dans ce sens que l'aïkido a été voulu par son fondateur, Morihei UESHIBA, surnommé O Sensei (le grand ancien, ou grand maître), lui qui a plusieurs fois connu la guerre, comme diffuseur de paix. La transmission de maître à disciple n'a rien d'une secte : ce principe appelé iemoto est le gage de la pérennité de ces valeurs de rigueur et de partage, travaillant le corps et l'esprit, qui nous rattachent à un lointain passé et sont les bases d'une éternelle modernité.

C’est dans cet esprit, et par déontologie personnelle, que Didier CAGNET a fait le choix d’enseigner bénévolement.

Il souhaite qu’une part importante du budget de l’association, composé exclusivement des cotisations des adhérents, soit prioritairement consacrée à des dons conséquents concrétisant ainsi la parole de O Sensei UESHIBA :  « le but de l’Aïkido est d’unir les hommes et créer un monde meilleur. ». C’est pourquoi des dons à des fondations de recherche médicale sont privilégiés, car les retombées universelles bénéficieront à toutes les populations pour les générations futures.

C’est ce que nous faisons depuis de nombreuses années et continuerons à faire dans les années à venir.